C'est assez

ET SI NAPOLÉON ... critique de Jean Guillaume Lanuquee dans la revue Galaxies n°73 (extraits) 

Napoléon entretient un lien particulier avec le sous-genre de l'uchronie. D'abord parce qu'il fut le sujet de la toute première uchronie publiée au XIX° siècle, Napoléon et la conquête du monde,  de Louis Napoléon (sic) Geoffroy-Château, avant même l'invention du terme par Charles Renouvier quelques décennies plus tard ( ce que rappellent justement en postface Bernard Campeis et Karine Gobled, auteurs de l'incontournable Guide de l'uchronie). Ensuite du fait de la stature du général devenu empereur :  l'incarnation même de la force de la volonté individuelle dans l'histoire, et le prétexte à bien des varaitions alternatives...

Le dernier rêve de Napoléon,  évite toute apothéose à Napoléon, dont l'ambition est ici contenue par un Robespierre ayant évité Thermidor. La nouvelle de Raymond Iss a ceci de marquant qu'elle se déploie en une structure feuilletée du plus bel effet.

... Et Si Napoléon... s'impose de la sorte comme une référence en la matière, offrant des textes d'une qualité plutôt constante, invitant à réfléchir une fois encore à un personnage historique éminament clivant.