La barque en déchirant l'écume des nuages
Au passage a froissé les cils mouillés des saules
Indifférente aux pleurs qui coulent du rivage
La brume a refermé son voile sur le lac
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J'aimerais tant et tant
que la journée s'achève
Pour que la nuit enfin, couvrant de voiles lents
Les récifs acérés, ouvre la porte aux rêves
Et retienne en son sein la fuite aigue du temps
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